1754
Youghioghenny (27 mai)
Washington à la tête de 40 miliciens de Virginie intercepte une reconnaissance de soldats français, commandé par Jumonville. Cet engagement est considéré comme le premier de la guerre de 7 ans.
Fort Nécessité (3 juillet)
Appelé aussi, bataille de Grand Pré. Après l’incident de Jumonville, Louis Coulon de Villiers met en déroute la totalité des troupes de Georges Washington et James Mackay (31 morts, 70 portés disparus et 192 capturés)
1755
Antoine (du 4 au 16 juin)
Ce fort de Nouvelle-écosse, occupé par 460 hommes commandés par Duchambon de Vergor, et Louis Du Pont; est investi le 4 juin par une force composée de 2000 volontaires du Massachusetts et d'un petit détachement de troupes régulières. Les assiégeants, sous les ordres de Robert Monckton, commencent le bombardement de la place le 14 et obtiennent sa reddition le 16.
Monongahela (9 juillet)
Appelé aussi, bataille du désert. Affrontement entre 900 Français et indiens commandés par le capitaine Dumas et 1400 anglais et volontaires de Virginie commandés par le général Braddock. Les anglais sont attaqués alors qu'il franchissent la rivière et sont mis en déroute.
Lac George (8 septembre)
Affrontement entre 1500 Français et Italiens commandés par le Baron Dieskau et 2500 miliciens de Nouvelle-Angleterre commandés par le colonel William Johnson. Un détachement de Provinciaux envoyé pour renforcer Fort Lyman tombe dans une embuscade. Les troupes de Dieskau les poursuivent jusqu'à leur camp, mais l'attaque du camp lui même est repoussée.
1756
Bataille de grand Cacapon (18 avril)
Oswego (Août)
Ce village, défendu par 1400 miliciens commandé par le colonel Mercer, est investi le 11 Abercromby par le marquis de Montcalm. Après un bombardement de 3 jours, au cours duquel Mercer est tué, la garnison met bas les armes.
Expédition de Kittanning (jusqu’au 8 septembre)
Par le lieutenant colonel John Armstrong, contre les tribus indiennes (Delaware et Shawnee).
1757
Bataille de Snowshoes (21 Janvier)
Considéré comme la première bataille sur des raquettes (près de fort Carillon). Elle oppose les 73 hommes de Robert Rogers à ceux de Basserode et Langlade. Les anglais sous estimant le convoi français tente une embuscade et perde 30 hommes.
Bataille de Sabbath Day Point (26 juillet)
Les 300 hommes du régiment du New Jersey du colonel John Parker, son pris dans une embuscade naval sur le lac Champlain. Attaqué par un grand groupe Franco Indien, en canoës, il perd près de 230 hommes (tués ou capturés).
Fort William Henry (du 4 au 10 Août)
Ce fort défendu par 2200 hommes (anglais et volontaires provinciaux) et commandé par le colonel Munroe est investi le 4 Août par l'armée du marquis de Montcalm forte de 6000 français et canadiens et 1600 indiens. Les batteries françaises ouvrent le feu le 6, et après un bombardement de 3 jours, les défenseurs qui ont perdu 300 tués et blessés et toute leur artillerie se rendent. Montcalm les autorise à se retirer sur le Fort Edward mais au cours de leur retraite ils sont attaqués par les indiens qui en tuent 40 et prennent 400 prisonniers.
1758
Louisbourg (8-26 juin)
Ce port est défendu par 3800 soldats français commandés par le chevalier de Drucourt et 3000 marins des équipages des 12 vaisseaux qui y sont enfermés. Il est investi le 8 juin par les forces du général Amherst, 11600 soldats anglais, et de l'amiral Boscawen, 41 navires. Le mauvais temps empêchant le débarquement des pièces de siège, le bombardement ne commence que le 18 juin. Le 26, une brèche est ouverte qui conduit à la reddition de la place.
Ticonderoga (8 juillet)
Appelé aussi bataille de Fort Carillon. Une armée anglaise forte de 15000 hommes dont 6000 réguliers et commandée par le général Friedrich, affronte 3500 français et canadiens commandés par le marquis de Montcalm. Les français tiennent une position solidement retranchée. Les anglais tentent un assaut direct et sont repoussé avec de lourdes pertes.
Fort Frontenac (27 Août)
Ce fort, défendu par 110 soldats français commandés par Noyan est capturé par 3000 coloniaux sous les ordres du colonel Bradstreet. Cette victoire leur assure le contrôle du lac Ontario.
Grant's Hill (14 septembre)
Appelé aussi, bataille de fort Duquesne. Le major Grant, à la tête de 800 écossais et volontaires provinciaux, attaque un parti d'indiens au service des français. Repoussé, il subit en retour un assaut de la garnison du fort voisin commandée par Lignery. Les troupes de Grant sont mises en déroute et lui-même est fait prisonnier.
Fort Ligonier (12 Octobre)
Après l’échec des britanniques au fort Duquesne, les français commandé par De Vitri attaque le fort Ligonier, en construction. L’assaut des 600 hommes, composé de français et d'indiens, dure quatre heures. Le colonel James Burd à la tête des 1500 anglais de la garnison, résiste victorieusement.
Fort Pitt, (25 novembre)
Le général Forbes commence l’occupation de Duquesne, abandonné et brûlé par les français, et la construction du fort Pitt.
1759
Bataille de Beauport (31 juillet)
Après le bombardement de Québec, les troupes britanniques débarque et sont repoussées.
Québec (juin à septembre)
La ville, défendue par 14000 français commandés par le marquis de Montcalm est investie le 27 juin par un corps de 9000 anglais commandés par le général Wolfe et par une flotte de 22 navires commandés par l'Amiral Saunders. Le but de Wolfe, trop faible numériquement pour prendre la place, n'est en fait que de forcer Montcalm à l'affronter. Ses espoirs se réalisent et l'affrontement a lieu le 13 septembre dans les plaines d'Abraham. Les français sont battus et, au cours du combat, Montcalm et Wolfe se font tuer. Les troupes françaises évacuent la ville le 17 septembre, et le reste de la garnison met bas les armes le jour suivant.
Fort Niagara (juin)
Ce fort défendu par 600 français commandés par le capitaine Pouchot est investi les forces du général Prideaux fortes de 2500 anglais et 900 indiens. Le 24 juillet, Lignery à la tête de 1300 français et indiens tente de libérer le fort, mais il est repoussée et la garnison met bas les armes peu après.
Ticonderoga (22 juillet)
Ce fort défendu par 3500 français et canadiens commandés par le général Bourlamarque est investi les forces du général Amherst fortes 11000 hommes. Les français se retirent sans livrer combat.
1760
Sainte Foy (27 avril)
3000 anglais commandés par le général Murray affrontent 8000 français commandés par le général de Lévis. Murray attaque la colonne française partie de Montréal pour investir Québec, mais son attaque est repoussée et il doit se réfugier dans Québec.
Québec (28 avril)
Après sa victoire sur Murray, le général de Lévis met le siège devant Québec. La place, si elle n'est défendue que par 2500 hommes, est très bien pourvue en artillerie. Le 16 mai, la flotte de soutien française est attaquée par une escadre britannique qui coule les navires de munitions. François Gaston De Lévis est alors forcé de lever le siège.
Bataille des mille îles (16 au 25 Août)
Sur le Saint Laurent, au fort Lévis, une petite garnison française (300 réguliers) commandé par Pierre Pouchot tient tête à l'armée britannique de Jeffery Amherst (11000 hommes). Cette résistance retarde l'avance britannique vers Montréal.
Bataille de Montréal (8 septembre)
Entouré de tous les côtés par des forces supérieures, le gouverneur Vaudreuil livre Montréal et la nouvelle France au Général Jeffrey Amherst.
1762
Signal Hill (de juin à septembre)
Le 27 juin 1762, un détachement français s'emparait du fort William. Le 15 septembre, dans une opération désignée Bataille de Signal Hill, des troupes britanniques, commandées par le lieutenant-colonel William Amherst, chassent les Français de Signal Hill pour les refouler dans le fort William. Le 17 septembre, les Britannique ouvraient le feu sur le fort depuis la position dominante de Signal Hill, forçant la capitulation du Chevalier de Ternay dès le lendemain.
1763
Traité de Paris (10 février)
Aux termes du traité, la Grande-Bretagne obtient de la France, l'île Royale et le Canada, et de l’Espagne la Floride. La France conserve des droits de pêche à Terre-neuve et dans le Golfe du Saint-Laurent. Elle acquiert Saint-Pierre-et-Miquelon et recouvre ses lucratives possessions dans les Antilles, son comptoir de Pondichéry en Inde et son poste de traite des esclaves sur l'île de Gorée au Sénégal.
http://www.birth-of-america.com/french/Bio-Boa.htm