Pocus wrote:Ca c'est différent, attention à ne pas attribuer à une règle l'apparent illogisme d'une autre. Si tu nous dis: "ils crèvent la faim et pourtant ils ne se rendent pas aprés x combats", effectivement, il faudrait revoir les seuils numériques. Par contre s'ils ont des stocks pleins, ca change la donne et il faut être prudent.
J'avais un peu de mal à appréhender l'état de désorganisation et de ravitaillement de l'adversaire après chaque combat, mais ça n'avait pas l'ait brillant. Toutefois, les pertes étaient lourdes des deux côtés, à cause de la supériorité du commandement sudiste et de la solidité de ses positions défensives : comme les chefs nordistes étaient souvent désactivés par la suite, je ne pouvais pas réattaquer immédiatement, et les confédérés en profitaient peut-être pour regagner de la cohésion. Mais cela reste une hypohèse.
Mais pour la reddition, je me demande si l'état du ravitaillement doit être le facteur-clef. Parce qu'on peut penser alors que les armées suffisamment pourvues en ravitaillement mais incapables de bouger parce que cernées, peuvent camper pas mal de temps au même endroit, surtout si le commandement adverse est timoré ou faiblard. Or, c'est là que l'exemple d'Ulm est intéressant, les généraux encerclés avec des armées trop nombreuses n'attendront pas qu'elles meurent de faim : ils chercheront à obtenir la percée, et se rendront si elle échoue. Dans les wargames sur carte (ah ! jeunesse enfuie ...), ceci est assez bien rendu avec l'élimination par impossibilité de retraite après combat, je trouve.
Promizoulin !