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moustic
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les forts français...

Thu Mar 02, 2006 9:55 pm

1700 : Fortifications de Québec (troisième enceinte)
Enceinte érigée de 1700 à 1706, selon les plans de l'ingénieur Levasseur de Nérée, sous Louis-Hector de Callières, puis Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneurs de la Nouvelle-France.
Emplacement actuel : Québec, Québec, Québec
1700 : Fort Mississipi ou La Boulaye
Établi par Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville, sur la rive gauche du Mississipi, à 40 milles de son embouchure, et maintenu jusqu'en 1707. Le nom de fort de La Boulaye est probablement celui d'un soldat de la garnison, Pierre La Boulaye. Ce nom est aussi celui du sous-lieutenant qui commandait le fort Saint-Pierre aux Yazous en 1719.
Emplacement actuel : Phoenix, Plaquemines parrish, Louisianne
1700 : Poste de la rivière des Esquimaux
Poste de traite érigé avant 1701 par Augustin Le Gardeur de Courtemanche sur la rive de la rivière Saint-Paul (Quitzezaqui ou Quessessaquiou ou Grande Rivière ou des Esquimaux).
Emplacement actuel : Bonne-Espérance (Rivière-Saint-Paul), Côte-Nord, Québec
1701 : Fort Pontchartrain ou Détroit du lac Érié
Érigé, à partir du 24 juillet, par Antoine Laumet de Lamothe, sieur de Cadillac, sur la rive gauche de la rivière Sainte-Claire (St. Clair River), sous Louis-Hector de Callières, gouverneur de la Nouvelle-France. Nommé en l'honneur de Louis de Phélypeaux et de Jérôme de Phélypeaux, comtes de Pontchartrain, ministres de la Marine et des Colonies.
Emplacement actuel : Détroit (Cobo Center), Wayne County, Michigan
1702 : Fort Louis, La Mobile ou Louis de la Louisiane (premier site)
Établi par Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville, en mars, sur la rive droite de la rivière Mobile, sur un promontoire (Twenty-seven Mile Bluff) d'un des deux bras de cette rivière. Relocalisé sur un deuxième site en 1711, après que les inondations eurent détruit l'établissement de La Mobile. La rivière tenait son nom de la tribu qui habitait ses rives. Nommé Louis en l'honneur de Louis XIV.
Emplacement actuel : Mobile County, Louisiane
1704 : Fort Pontchartrain
Érigé par Augustin Le Gardeur de Courtemanche à la baie de Phélypeaux (baie de Brador), sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France. Nommé en l'honneur de Jérôme de Phélypeaux, comte de Pontchartrain, ministre de la Marine et des Colonies de 1699 à 1715.
Emplacement actuel : Brador, Côte-Nord, Québec
1711 : Fort Louis, La Mobile ou Louis de la Louisiane (deuxième site) site du fort Condé (1717)
Établi par Jean-Baptiste le Moyne, sieur de Bienville, suite à l'abandon du premier site de La Mobile, au lieu dit les Ognonets (Choctaw Point), à l'embouchure de la rivière dans la baie de Mobile, sur la rive droite. Nommé en l'honneur de Louis XIV.
Emplacement actuel : Mobile, Mobile County, Louisiane
1711 : Fort Pontchartrain sur le site du fort Chambly ou Saint-Louis (1665)
Érigé de 1709 à 1711, sous la direction de Jean-Maurice-Josué Boisberthelot, sieur de Beaucours en 1711 et nommé Pontchartrain en l'honneur de Jérôme de Phélypeaux, comte de Pontchartrain, ministre de la Marine et des Colonies de 1699 à 1715.
Emplacement actuel : Chambly, Montérégie, Québec
1712 : Redoute Royale de Québec ou Casernes Royale
Érigée par l'ingénieur Josué Boisberthelot de Beaucours, sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France. Le corps de casernes est terminé en 1717 par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756). Nommée en l'honneur de Louis XIV, la Redoute Royale était située sur le promontoire dominant le Palais de l'Intendant et la rivière Saint-Charles. Transformée en prison après 1759, puis en entrepôt et démolie après 1810.
Emplacement actuel : Québec, Québec, Québec
1712 : Redoute Dauphine de Québec ou Casernes Dauphine
Érigée par l'ingénieur Josué Boisberthelot de Beaucours, sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France. Le corps de casernes est terminé en 1749 par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756). Nommée en l'honneur de l'arrière-petit-fils de Louis XIV, dauphin et futur Louis XV, la Redoute Dauphine est située dans la haute ville et existe encore.
Emplacement actuel : Québec (Parc de l'Artillerie), Québec, Québec
1713 : Fortifications de Montréal (deuxième enceinte)
Érigées en maçonnerie selon les plans de l'ingénieur Josué Boisberthelot de Beaucours (1713-1715), sur une ordonnance de l'intendant Michel Bégon. Reprises en 1718 selon les plans de l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry et terminées en 1744, toujours sous la direction de ce dernier.
Emplacement actuel : Montréal, Montréal, Québec
1716 : Fort Saint-Jean-Baptiste de Natchitoches
Érigé par Claude-Charles Dutisné, sur les ordres de Antoine Laumet de Lamothe, sieur de Cadillac, gouverneur de la Louisiane. Situé sur une île de la rivière Rouge (Red River, aujourd'hui Cane River), sur le site d'un poste-frontière avec la Nouvelle-Espagne établi par Louis Juchereau de Saint-Denys en 1714 à l'embouchure du bayou Amulette. Saint Jean-Baptiste est fêté le 24 juin. Les Natchitoches, une tribu de la région, a donné son nom à l'agglomération.
Emplacement actuel : Natchitoches, Natchitoches County, Louisiane
1716 : Fort Rosalie ou des Natchez renommé Panmure (1764)
Érigé par l'aide-major Pailloux de Barbezan entre juin et août, sur les ordres de Jean-Baptiste le Moyne, sieur de Bienville, sur la rive gauche du Mississipi et nommé du prénom de l'épouse de Jérôme de Phélypeaux, comte de Pontchartrain, ministre de la Marine et des Colonies de 1699 à 1715.
Emplacement actuel : Natchez, Adams County, Mississipi
1716 : Fort Saint-Léon et Fort Sainte-Marie
Deux forts érigés avant 1717 sur Mississipi, au Détour à l'Anglais ou Détour des Anglais (English Turn), à 70 milles de son embouchure. Le nom de détour à l'Anglais vient d'un incident survenu en 1699, alors que Jean-Baptiste le Moyne, sieur de Bienville, surprend à cet endroit un navire de guerre anglais commandé par le capitaine Lewis Banks. Saint Léon est fêté le 11 avril. La Vierge Marie est fêtée à l'occasion de la Purification (2 février), de l'Annonciation (25 mars), de la Visitation (2 juillet), de la Nativité (8 septembre), de la Présentation (21 novembre) et de la Conception (8 décembre).
Emplacement actuel : English Turn, Plaquemines Parish, Louisiane
1717 : Fort Condé sur le site du fort Louis de la Louisianne (1711) renommé Charlotte (après 1763)
Érigé Jean-Baptiste le Moyne, sieur de Bienville et nommé en l'honneur de Louis Henri, prince de Condé (1692-1740), président du Conseil de Régence en 1715 et premier ministre de Louis XV à la mort du duc d'Orléans (1723).
Emplacement actuel : Mobile, Mobile County, Louisiane
1717 : Fort Ouiatanon ou Ouatanon
Établi sur la rive droite de la rivière Ouabache aussi appelé Saint-Jérome (Wabash River), en bas de l'embouchure de la rivière Tippecanoe, sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France.
Emplacement actuel : West Lafayette, Tippecanoe County, Indiana
1717 : Fort du Port Dauphin
Fort de pieux de pins érigé en 1717 ou au début de 1718, pour protéger le havre de l'île Dauphine, à l'entrée de la baie de la Mobile. D'abord nommée Massacre, l'île est renommée Dauphine en 1711, en l'honneur du dauphin Louis, duc de Bourgogne, petit fils de Louis XIV.
Emplacement actuel : Dauphin Island, Mobile County, Alabama
1718 : La Nouvelle-Orléans
Établie en 1718 sur la rive gauche du Missisipi, par Jean-Baptiste Le Moyne, sieur de Bienville, gouverneur de la Louisianne et érigée en 1721 selon plans de l'ingénieur Adrien de Pauger. Nommée en l'honneur de Philippe II, duc d'Orléans, régent de France.
Emplacement actuel : New Orleans, Plaquemines Parish, Louisiane
1722 : Fortifications de Montréal
Érigées par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756), sous Claude de Ramezay, gouverneur de Montréal, autour de la ville de Montréal. La muraille de pierre avait une hauteur de 18 pieds et était percée de onze portes.
Emplacement actuel : Montréal, Montréal, Québec
1722 : Fort Miami ou des Miamis ou Saint-Philippe (deuxième site)
Érigé par Jacques-Charles Renaud, sieur Du Buisson, sur la rive de la rivière St. Mary, à la confluence avec les rivière des Miamis (Maumee River) et Saint-Joseph (St. Joseph River), à la tête du portage avec la rivière Ouabache (Wabash River), sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France. Nommé en l'honneur de Philippe II, duc d'Orléans, régent de France.
Emplacement actuel : Fort Wayne, Allen County, Indiana
1723 : Magasin Royal aussi nommé Portage Niagara
Poste de traite (1720) fortifié par Louis-Thomas Chabert de Joncaire, sur la rive droite de la rivière Niagara, à huit milles en bas de la chute, au pied de l'escarpement Niagara.
Emplacement actuel : Niagara Falls, Niagara County, New York
1725 : Fort Saint-Louis ou fort du sault Saint-Louis ou de la mission Saint-François-Xavier
Érigé par Joseph-Gaspard Chaussegros de Léry (1682-1756) sur la rive sud du Saint-Laurent à la tête du sault Saint-Louis (rapides de Lachine), sous Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur de la Nouvelle-France. Le fort devait protéger les Iroquois de la mission Saint-François-Xavier, initialement située à Laprairie et relocalisée à quatre reprises. Nommé en l'honneur de Louis XIV ou de saint Louis, fêté le 25 août.
Emplacement actuel : Kanawake, Montérégie, Québec
1726 : Fort Niagara aussi nommé Maison de la Paix sur le site des forts Conti (1679) et Denonville (1687)
Érigé par Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756), sous Charles de la Boische, marquis de Beauharnois, gouverneur de la Nouvelle-France, à l'embouchure de la rivière Niagara, sur la rive droite.
Emplacement actuel : Youngstown, Niagara County, New York
1731 : Fort Saint-Frédéric ou Pointe-à-la-Chevelure site du fort Crown Point (1759)
Un premier fort de pieux est érigé en 1731, sur une presqu'île sur la rive ouest du lac Champlain. Reconstruit en maçonnerie en 1734, puis agrandi en 1742, sous la direction de l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry fils (1721-1797) selon les plans de son père (1682-1756). Nommé en l'honneur de Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas, ministre de la Marine et des Colonies de 1725 à 1749.
Emplacement actuel : Crown Point, Adirondack County, New York
1731 : Fort Vincennes ou Peanquichas ou Piankeshaws renommé fort Sackville par les Anglais (1763) et fort Patrick Henry par les Américains (1779)
Établi par François Bissot, sieur de Vinsenne ou Vincennes, en 1731 et terminé en 1732, sur la rivière Ouabache (Wabash), près de la confluneve avec la Belle Rivière (Ohio River). D'abord nommé Peanquichas ou Piankeshaws, le fort a pris le nom de son fondateur plus tard.
Emplacement actuel : Vincennes, Knox County, Indiana
1739 : Fort l'Assomption
Érigé sur un escarpement de la rive gauche du Mississipi, par Pierre-Benoît Payen de Noyan, sur l'ordre de Jean-Baptiste le Moyne, sieur de Bienville, gouverneur de la Louisiane. Nommé en l'honneur de l'Assomption de la Vierge Marie, fêtée le 1er août, date où le fort fut achevé.
Emplacement actuel : Memphis, Tennessee
1743 : La Balise
Fortification érigée à l'embouchure du Mississipi sous Pierre-François de Rigaud, marquis de Vaudreuil-Cavagnal, gouverneur de la Louisiane.
Emplacement actuel : Point Eads, Louisiane
1745 : Fortifications de Québec (quatrième enceinte)
Enceinte de pierre érigée par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756), sous Beauharnois, La Galissonnière et La Jonquière, gouverneurs de la Nouvelle-France.
Emplacement actuel : Québec, Québec, Québec
1748 : Fort Saint-Jean sur le site du premier fort de l'Assomption ou Saint-Jean-Baptiste
Érigé par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756), sur la rive gauche de la rivière Richelieu à la tête des rapides Saint-Jean, sous René-Michel Barrin, marquis de La Galissonnière, gouverneur de la Nouvelle-France. Le premier fort a été nommé Saint-Jean-Baptiste, en l'honneur de Jean-Baptiste Colbert, ministre de la Marine et des Colonies de 1669 à 1683. Le nom Saint-Jean a prévalu.
Emplacement actuel : Saint-Jean, Montérégie, Québec
1749 : Fort Rouillé ou Toronto sur le site d'un ancien fort (1720)
Poste de traite fortifé érigé sur les rives du lac Ontario, à l'embouchure de la rivière Taronto (Humber River). Antoine-Louis Rouillé, comte de Jouy , était ministre de la Marine et des Colonies (1749-1754). Brûlé par sa garnison en 1759. Toronto serait d'origine mohawk (tkaronto) et désignerait les enceintes de pieux reliées à la pêche.
Emplacement actuel : Toronto, York County, Ontario
1749 : Nouvelles Casernes
Érigées de 1749 à 1752 par l'ingénieur Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry (1682-1756), sous Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de La Jonquière, gouverneur de la Nouvelle-France, suite à la réoganisation du système de défense de Québec et à la décision de caserner les troupes, après la chute de Louisbourg en 1745. Nommé Nouvelles Casernes par opposition aux anciennes casernes Dauphine et Royale.
Emplacement actuel : Québec (Parc de l'Artillerie), Québec, Québec
1749 : Fort La Présentation ou La Présentation de La Galette renommé fort Oswegatchie (après 1760)
Érigé par Étienne Rocbert de la Morandière, sous René-Michel Barrin, marquis de La Galissonnière, gouverneur de la Nouvelle-France, sur la rive gauche du Saint-Laurent. La Présentation, mission iroquoise, a été fondée en 1749 par l'abbé François Picquet, sulpicien. La Galette (Windmill Point, Johnstown, Ontario), sur la rive gauche, était une étape entre Montréal et le lac Ontario et un lieu d'échange avec les Iroquois. La Présentation de la Vierge Marie est fêtée le 21 novembre.
Emplacement actuel : Ogdensburg, St. Lawrence County, New York
1751 : Fort Toulouse aux Alibamons ou Poste des Alibamons (second fort)
Établi par François Saucier à la confluence des rivières Cousa (Coosa), Talapousa (Tallapoosa) et des Alibamons (Alabama). Le premier fort a été nommé en l'honneur du Louis Alexandre de Bourbon, compte de Toulouse, président du Conseil de la Marine, fils naturel de Louis XIV et de Mme de Montespan. Les Alibamons (Alabamas) avaient un grand village entre les rivières Coosa et Tallapoosa.
Emplacement actuel : Wetumpka, Elmore County, Alabama
1753 : Fort de la Presqu'île
Établi sur une péninsule sablonneuse de la rive sud du lac Érié, sous Ange Duquesne-Menneville, marquis de Duquesne, gouverneur de la Nouvelle-France. Érigé par François Le Mercier sur un emplacement préparé par Charles Deschamps de Raffetot et de Boishébert et terminé par Paul Marin de la Malgue. Relié au fort Le Boeuf par un chemin.
Emplacement actuel : Erie, Erie County, Pennsylvanie
1753 : Fort Le Boeuf ou de la Rivière-au-Boeuf
Établi à la source de la rivière au Boeuf (French Creek) par Paul Marin de la Malgue, en juillet-août, sous Ange Duquesne-Menneville, marquis de Duquesne, gouverneur de la Nouvelle-France. Relié au fort de la Presqu'île par un chemin.
Emplacement actuel : Waterford, Erie County, Pensylvanie
1753 : Fort Machault ou Venago
Établi à la confluence des rivières au Boeuf (French Creek) et Allegheny, par Paul Marin de la Malgue, sous Ange Duquesne-Menneville, marquis de Duquesne, gouverneur de la Nouvelle-France. Jean-Baptiste de Machault, comte d'Arnouville, était ministre de la Marine et des Colonies de 1754 à 1757.
Aussi nommé Venango du nom de la bourgade indienne installée à cet endroit.
Emplacement actuel : Franklin, Venango County, Pennsylvanie
1754 : Fort Duquesne renommé fort Pitt (1758)
Établi par Claude-Pierre Pécaudy de Contrecoeur à la fourche des rivière Monogahéla et Allegheny qui se rejoignent pour former la Belle Rivière (Ohio) à l'emplacement d'un fort commencé par les Anglais. Nommé en l'honneur d'Ange Duquesne-Menneville, marquis de Duquesne, gouverneur de la Nouvelle-France. La chapelle était dédiée à l'Assomption de la Sainte Vierge à la Belle Rivière, fêtée le 15 août.
Emplacement actuel : Pittsburg, Allegheny County, Pensylvanie
1759 : Fort Lévis renommé William Augusta (après 1760)
Établi par François-Gaston, chevalier de Lévis et érigé par l'ingénieur Jean-Nicolas Desandrouins, sur une île du Saint-Laurent, l'Isle Royale (Chimney Island).
Emplacement actuel : Chimney Island, St. Lawrence County, New York
1759 : Fort de l'Île-aux-Noix site du fort Lennox (1818-1829)
Fortifications débutées par Jean-Guillaume-Charles Plantavit de Margon, chevalier de La Pause en mai et par François-Charles de Bourlamaque en août 1759 et complétées par Louis-Antoine de Bougainville en 1760, sur la rivière Richelieu à l'Île-aux-Noix. Des estacades élevées par Bourlamaque de chaque côté de l'île fermaient la rivière à la circulation.
Emplacement actuel : Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix, Montérégie, Québec
1759 : Fort Jacques-Cartier
Établi par François-Gaston, chevalier de Lévis, le 26 septembre, sur un promontoire de la rive droite de la rivière Jacques-Cartier, au confluent avec le Saint-Laurent.
Emplacement actuel : Cap-Santé, Québec, Québec.
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Fri Mar 03, 2006 11:57 am

Fort Duquesnes de nos jours !

cela a beaucoup changé !


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SOL INVICTUS

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Schmidt
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Fri Mar 03, 2006 1:09 pm

moustic wrote:1700 : Fortifications de Québec (troisième enceinte)
Enceinte érigée de 1700 à 1706, selon les plans de l'ingénieur Levasseur de Nérée, sous Louis-Hector de Callières, puis Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneurs de la Nouvelle-France.
Emplacement actuel : Québec, Québec, Québec
ETC


Que de connaissances !! Je suis impressionné ! Bravo un vrai historien !

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fort français, suite...

Fri Mar 03, 2006 1:30 pm

Schmidt : "Que de connaissances !! Je suis impressionné ! Bravo un vrai historien !"

je triche :niark: http://yosteloavelo.org/dossiers.php?id=33 "il faut rendre à césar..." http://yosteloavelo.org/quiSommesNous.php

Mais, mes sources sont vérifiées et fiables... c'est déjà un peu de travail, non ! :innocent:
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Fri Mar 03, 2006 1:33 pm

Affirmatif !! ;)

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fort dusquesne

Mon Mar 06, 2006 11:52 am

sans commentaire !
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forts anglais et Henry Bouquet

Mon Apr 24, 2006 5:18 pm

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http://www.memberbbb.com/bed3.html
http://www.history.org/Foundation/journal/Spring04/warfare.cfm
http://www.phmc.state.pa.us/ppet/pitt/page5.asp?secid=31

Henri Bouquet
(1719 - 2 septembre 1765)
Officier mercenaire de l'armée britannique remarqué dans la guerre de sept ans entre les français et les britanniques et la guerre de Pontiac. Bouquet est mieux connu pour sa victoire sur des Amérindiens d'Amérique à la bataille de « Bushy Run », se dégageant du siège du fort Pitt pendant la guerre contre Pontiac.

Il est né à Rolle en Suisse, fils d'un officier d'armée. Comme beaucoup d'officiers militaires de son temps, il a servi comme mercenaire pour d'autres pays étrangers. Il a commencé sa carrière militaire dans l'armée des Pays-bas et a été plus tard au service de la Sardaigne. En 1748, il est revenu au service des Pays-bas, comme lieutenant-colonel des mercenaires suisses.
Il a pris du service de l'armée britannique en 1756 avec le grade de lieutenant-colonel . Il a servi sous les ordres du Général John Forbes dans l'expédition contre la garnison française du fort Duquesne (Pittsburgh, Pennsylvanie actuellement) en 1758, et sur son avis que l'armée a construit une nouvelle route par la Pennsylvanie centrale, au lieu d'utiliser la route du Maryland faite pendant l'échec de l'expédition réussie de Braddock. Bouquet et ses troupes ont été attaqués par les français et les amérindiens à Loyalhanna, près de l'actuel Ligonier en Pennsylvanie, mais l'attaque repoussée, ils se sont dirigés vers le fort Duquesne, qui avait été abandonné et rasé par les Français pendant leur retraite.

En 1763, la guerre de Pontiac a éclaté à la frontière. Pontiac, un chef de guerre des Outaouais, a commencé à soulever les Indiens qui avaient été alliés des Français pour combattre les Britanniques. Le vrai motif est que les Améridiens voulaient conserver leurs terres. Les attaques lancées par Pontiac sur des forts, si elles avaient réussi, selon lui prouvait l'influence des français dans le soulèvement. Le conflit a commencé par le siège du fort Detroit le 10 mai 1763. Le fort Sandusky, le fort Michilimackinac, le fort Presqu'île et de nombreux avant-postes frontaliers ont été rapidement débordés.
Plusieurs forts étaient tombés aux tribus alliées,fort Pitt, fort Ligionier, et le fort Bedford le long du chemin Forbes. Bouquet qui s'est retrouvé à Philadelphie, a rassemblé à la hâte 500 hommes, la plupart d'entre eux des mercenaires montagnards d'Écosse, pour libérer ces forts. Le 5 août 1763, bouquet et sa troupe ont été attaqués par des guerriers des tribus des Lenape-Delaware, de Mingo, de shawnee et de Wyandot près d'un petit avant-poste appelé Bushy Run, dans ce qui est maintenant le comté de Westmoreland, en Pennsylvanie. Une bataille qui a durée deux jours, les tribus ont été défaites par Bouquet et le fort Pitt a été libéré.
[color="Red"]La campagne contre Pontiac a valu à Bouquet de s'octroyer une réputation de criminel de guerre et de précursseur des armes biologiques. Dans une série de lettres échangées pendant l'été de 1764 entre Bouquet et son commandant, le Général Jeffrey Amherst, il conçoit l'idée d'infecter les Indiens de la petite vérole (la variole) en leur donnant des couvertures contaminées par cette maladie qui sévissait à l'hôpital du fort[/color].
Il désignait les amérindiens sous le terme infâmant de "vermine" et des textes démontrent que le projet a bien été mis en action par des distributions de couvertures. Une épidémie de variole s'est effectivement répandue parmi les Indiens, provoquant des milliers de morts. Si cette épidémie à bien été entretenue par des moyen artificiel visant à tuer une certaine population, il ne fait aucun doute qu'il s'agit du premier acte de bioterrorisme raciste en Amérique du nord.Il faut cependant admettre que les épidémies de variole n'ont aucunement besoin d'aide supplémentaire pour se propager et que dans tous les cas elle ne fait aucune différence entre les Indiens et les blancs... Plusieurs échanges de correspondances de l'été 1763 entre le gouverneur militaire de la Nouvelle-France Jeffrey Amherst et les mercenaires suisses Henri Bouquet et Siméon Écuyer sont conservées dans des archives en langue anglaise.

À l'automne de 1764, Bouquet a été nommé commandant du fort Pitt. Pour mater le soulèvement des tribus indiennes avec un mandat clair. Il a mené une force de 1.500 miliciens et de soldats réguliers à partir du fort dans la région de l'Ohio. Le 13 octobre 1764, l'armée de Bouquet a atteint le fleuve de Tuscarawas. Peu après les shawnee, les Seneca et les Lenape-Delaware sont venus se rendre par crainte des exactions britanniques. Comme conditions pour le traité de paix, Bouquet a exigé le retour de tous les captifs britanniques contre la promesse de ne pas détruire les villages des Indiens ou de ne pas s'approprier leurs terres. L'échange des captifs s'est mal déroulé et beaucoup d'européens ayant adoptés le style de vie et les valeurs des amérindiens ont du être pris contre leur gré. Ceci a causé beaucoup d'amertume parmi les groupes indigènes. Bouquet a déplacé son armée du fleuve de Tuscarawas vers le fleuve de Muskingum l'actuel Coshocton, Ohio. Il s'est positionné au cœur des terres tribales et cela lui permettrait de frapper rapidement les villages des autochtones s'ils refusaient de coopérer.

En 1765, Bouquet a été promu général de brigade et placé aux commandes de toutes les forces britanniques dans les colonies méridionales. Il est mort à Pensacola, au sud de la Floride le 2 septembre 1765, probablement de la fièvre jaune.
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Le Ricain
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Tue Apr 25, 2006 12:37 am

[color="Red"]La campagne contre Pontiac a valu à Bouquet de s'octroyer une réputation de criminel de guerre et de précursseur des armes biologiques. Dans une série de lettres échangées pendant l'été de 1764 entre Bouquet et son commandant, le Général Jeffrey Amherst, il conçoit l'idée d'infecter les Indiens de la petite vérole (la variole) en leur donnant des couvertures contaminées par cette maladie qui sévissait à l'hôpital du fort[/color].
Il désignait les amérindiens sous le terme infâmant de "vermine" et des textes démontrent que le projet a bien été mis en action par des distributions de couvertures. Une épidémie de variole s'est effectivement répandue parmi les Indiens, provoquant des milliers de morts. Si cette épidémie à bien été entretenue par des moyen artificiel visant à tuer une certaine population, il ne fait aucun doute qu'il s'agit du premier acte de bioterrorisme raciste en Amérique du nord.Il faut cependant admettre que les épidémies de variole n'ont aucunement besoin d'aide supplémentaire pour se propager et que dans tous les cas elle ne fait aucune différence entre les Indiens et les blancs... Plusieurs échanges de correspondances de l'été 1763 entre le gouverneur militaire de la Nouvelle-France Jeffrey Amherst et les mercenaires suisses Henri Bouquet et Siméon Écuyer sont conservées dans des archives en langue anglaise.

Les lettres entre Amherst et Bouquet exist, c'est vrai, mais il n'ya aucune evidence que l'anglais a donnee reallement infecte' couvre aux Indiens.

Le virus de variole peut exister pendant seulement 48 heures en dehors du corps humain et doit e^tre respire' dedans pour maladie. Donc, l'utilisation des couvertures serait inefficace.
[SIGPIC][/SIGPIC]

'Nous voilà, Lafayette'

Colonel C.E. Stanton, aide to A.E.F. commander John 'Black Jack' Pershing, upon the landing of the first US troops in France 1917

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